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La neurofibromatose de type 1 : une maladie génétique évolutive

Présentation


La neurofibromatose de type 1, ou maladie de Von Recklinghausen, est la neurofibromatose la plus courante ; elle touche environ 1 personne sur 3000 dans le monde. Le gène en cause est le gène NF1 situés sur le chromosome 17. C’est une des maladies génétiques les plus fréquentes. Il convient également de noter que c’est une maladie évolutive, progressive : l’âge à une grande incidence sur l’apparition des manifestations de la pathologie. L’espérance de vie des malades est diminuée par rapport à la population générale du fait de l’augmentation du risque de cancer.



L’origine génétique


La neurofibromatose est une maladie autosomique dominante causée par le gène NF1 suppresseur de tumeur localisé sur le chromosome 17. Ce gène ne ne fonctionne plus en raison de la mutation. Il commande la fabrication d’une protéine : la neurofibromine. En l’absence de cette protéine, des tumeurs le plus souvent bénignes se développent.

Même si un seul des deux allèles du gène est muté, la personne est malade. De plus, le risque pour une personne de transmettre la maladie à son enfant est de 1 chance sur 2. Par ailleurs, dans plus de 45% des cas elle est due à une mutation génétique spontanée. Ainsi, il existe un taux élevé de mutations spontanées (mutation de novo) : dans la moitié des cas, la neurofibromatose de type 1 apparait sans aucun antécédent familial (ni le père, ni la mère ne sont malades).





Les symptômes


Les manifestations cliniques sont très variables d’une personne à l’autre, et ce même au sein d’une même famille.


- Les manifestations cutanées : souvent le malade à des troubles pigmentaires à la lumière de « tache café-au-lait » (taches sombres sur la peau) sont les plus fréquentes.


- Les manifestations ophtalmologiques : les personnes ont souvent plusieurs nodules de Lisch, altération de la fonction visuelle (myopie) etc…


- Les manifestations rhumatologiques et orthopédiques : scoliose, déformations thoraciques...


- Les manifestations neurologiques : parmi les autres symptômes possibles, on retrouve des tumeurs bénignes de tailles différentes (dénommées neurofibromes) ; ces dernières sont plus ou moins invalidantes et situées le long des nerfs ou sur la peau. Il y a aussi des troubles pubertaires (elle survient tardivement), le développement de neurofibromes ou encore de tumeurs cérébrales.


- Les manifestations cardiaques et vasculaires : hypertension artérielle, anomalie cardiaque…

Une petite proportion des malades est concernée par des complications graves, essentiellement des tumeurs malignes.




Des traitements ?


Il n’existe pas de traitement pour cette maladie génétique. En revanche, en cas de complications liées à la pathologie (cancer par exemple) des traitements communs peuvent être utilisés (chimiothérapie). En raison du risque élevé pour les malades de développer ce genre de pathologie, il convient d’instaurer une surveillance régulière afin de pouvoir dépister les complications. Cette surveillance est avant tout clinique et son rythme varie est fonction de l'âge de la personne atteinte. Chez les enfants, la surveillance doit être annuelle afin de dépister les troubles cognitifs, des gliomes des voies optiques, une scoliose ou tout autre maladie. Chez l’adulte en revanche, elle peut être plus espacée et moins lourde à raison d’une fois tous les deux ans.



Pour plus d’informations




Maladies Rares Info Services : 0156438136

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